Le débordement des rivières au Mali a causé de graves difficultés aux communautés des régions de Mopti et de Tombouctou.
Des inondations le long du fleuve Niger à partir de début décembre ont touché les communes de Diré, Gourma-Rharous, Goundam et Tombouctou, la capitale de la région de Tombouctou.

Les médias locaux au Mali ont signalé des inondations dans la région de Tombouctou après une montée du niveau du fleuve Niger début décembre 2022. Selon des informations, environ 620 hectares de champs ont été inondés, endommageant le riz et d’autres cultures. Les inondations ont également endommagé ou détruit des maisons. Plus d’un millier de ménages ont été touchés, selon les médias.
L’Autorité du bassin du Niger (ABN) a signalé que le fleuve Niger à Diré était à 5,54 mètres le 12 décembre 2022. Le niveau d’alerte rouge ici est de 5,5 mètres, l’alerte orange est de 4,5 mètres et l’alerte jaune est de 3,3 mètres. Le 31 décembre, la rivière était encore haute à 5,42 mètres.

L’ONU a signalé de graves inondations dans certaines parties de la région de Mopti en janvier 2023. Des centaines de maisons avaient déjà été détruites par les inondations dans la région en septembre de l’année dernière.
L’ONU a déclaré que la rivière Sourou a débordé à la mi-janvier 2023, inondant des zones de la commune de Baye dans le cercle de Bankass dans la région de Mopti. Les inondations ont touché 607 personnes, dont 382 enfants, les laissant sans abri ni moyens de subsistance. Les agences humanitaires ont été mobilisées afin d’évaluer la situation et de planifier une réponse. Cependant, la situation dans la commune de Baye est dangereuse et les zones affectées s’avèrent difficiles d’accès en raison de la présence de groupes armés non étatiques, hostiles à toute présence de services techniques ou de partenaires humanitaires.